Commentaire de Icila sur sa photoAbritée sous un curieux dôme blanc pour éviter la pluie, « An Eostig » (le rossignol) trône sur la place de l’Enfer. Construit en 1993, réplique d’une chaloupe sardinière du XXe siècle, ce bateau de pêche long de quatorze mètres (ou cinquante pieds) est en rénovation depuis le mois d’octobre pour se refaire une beauté. Propriété du Port-Musée, la chaloupe et son chantier naval sont confiés à des charpentiers municipaux ainsi qu’à d’anciens marins bénévoles.
Le guide du Port-Musée, Pierre Jestin, estime « entre dix à quinze ans » la durée de vie moyenne d’une chaloupe sardinière en mer. La tâche est tout aussi complexe pour la mise en musée, car les bateaux ne sont pas censés être soumis à l’apesanteur : « Contrairement à des tableaux ou des sculptures destinés à être exposées, les bateaux sont du consommable, un peu comme des fruits qui arrivent vite à maturité », explique le guide. Le bois joue et s’abîme, menacé par l’apparition d’insectes xylophages (qui se nourrissent de bois) comme les larves ou les termites.
Je l'ai vu moi aussi cet été ! ;)